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GAU, ROGER : Jean, classe 1915 ou Lettres volées à l’oubli - Romans Historique
Auteur contemporain
Ce document, ce roman pourrais-je dire, tant ce texte passionnant se lit facilement, l’émotion de la vérité en plus, nous conte l’histoire de Jean, soldat pris dans la tourmente de la guerre de 14-18, au travers des lettres qu’il écrit à sa famille. Mais laissons la parole à l’auteur:
Encore un roman sur la «Grande Guerre» me direz vous. Pas du tout. Il s’agit essentiellement d’un livre basé sur des documents authentiques qui retracent la vie d’un jeune Toulousain mort sur le front d’Artois à 20 ans. Après une jeunesse doré, il est incorporé et écrit beaucoup à ses parents. Ses lettres parlent du meilleur:
Ici je t’assure que la vie n’est guère triste et que maintenant que nous nous connaissons bien entre les sergents nous nous payons de bons moments de rigolade...
Comme du pire:
Notre cabane était faite sur des morts où l’on avait mis des planches dessus. J’avais heureusement du papier d’Arménie pour les odeurs et il m’a servi. Inutile de te dire que j’ai couché ces deux jours sur les asticots environnés de mouches...
Et il y a aussi au dernier chapitre «le secret» sur lequel bien sûr je ne vous dirai pas un mot... Qui lira saura.
Que vous dire de plus, si ce n’est que nous vous conseillons vivement de le lire...
Édition Ebooks libres et gratuits.
Mobipocket : 1,2 Mo | eReader : 886 Ko | PDF : 1,7 Mo | Source Word : 1,7 Mo | HTML : 1,3 Mo | Sony Reader : 984 Ko | ePub : 467 Ko Parution le 30/09/2008
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- olivier P. le 05 14:36:14/04/2011:
Je viens de terminer la lecture de ce livre.
Comment un jeune homme de 20 ans a-t-il pu ecrire avec un tel detachement sur un quotidien aussi horrible?
La difference entre sa realite et la fiction, c'est que dans sa realite Jean meurt de mort "naturelle" car comment pouvait-il esperer survivre dans cet enfer. Il sait qu'il va mourrir et continue de rassurer sa famille.
L'espace d'un instant, je me suis dit que le secret, c'etait qu'il n'etait pas mort sur le champ de bataille ... mais non pas dans la realite ...
- Guy-Jean LFY le 09 11:24:26/08/2010:
Comment vous remercier pour cette lecture?, comment ne pas prendre une plus juste mesure de ce que fut cette guerre sans lire de tel récit? Le droit de mémoire, ou l'obligation de, devien une prise de conscience plus profonde et efficace avec cette publication que toutes les cérémonies ou vulgaririsation scolaire. J'ai 50 ans, 26 ans d'armée, plus de 30 ans d'Afrique, et après cette lecture je me dis que si un tel livre avait été lu durant leurs jeunesses par certain le monde n'en serait que plus beau et meilleur. Par delà l'histoire, ces lettres nous démontrent les conséquences de nos combats, bien trop souvent inutiles) Œuvre de mémoire, mais aussi Œuvre d'éducation et de conscience.
Merci à l'auteur, à l'ayant droit, et au site qui de par son travail de publication donne accès au plus grand nombre.
- Etienne Martin le 28 09:36:11/03/2010:
Témoignage bouleversant, dont on ne sort pas totalement indemne...
Merci à l'auteur d'avoir "volé ces quelques lettres à l'oubli" en les plaçant dans le domaine public.
- Eduardo Muñoz-Gabayet le 22 12:19:11/12/2008:
Je viens de finir de le lire, et j'ai pleuré comme si c'etait hier que tout cela s-est passé. La Grand Guerre n'est plus une série de photos sans couleur que l'on voit dans les textes d'histoire, mais quelque chose de trés réele et vivant. Le père de mon grand-père, français, est mort dans cette guerre et ce livre m'a aidé à comprendre la grandiosité de son heroïsme, presque oublié aujourd'hui. Merci, mille fois!
- Claude Girod le 16 11:58:07/12/2008:
Mr Roger Gau, je viens de lire votre recueil, votre oeuvre de mémoire, d'un seul trait avec une grande émotion. J'ai toujours cherché à savoir ce que l'on avait fait souffrir à nos grands-pères (quand ils n'avaient que vingt ans !). J'ai lu Barbusse, Dorgelès, Genevoix, ..., "Paroles de poilus" ... mais jamais avant votre travail la correspondance suivie d'un de ces héros, de sa mobilisation jusqu'à sa mort. Et dans chacune des lettres de Jean se révèle l'Humain, son quotidien, ses misères et sa grandeur ... Vous les avez tiré de l'oubli, et de plus vous les mettez à la disposition de tous ! Je vous en remercie et vous souhaite de nombreux autres lecteurs !
- Lucquiaud le 15 01:36:49/11/2008:
Merci à vous Roger Gau de mettre votre livre ainsi librement à disposition.
Je vais aussitôt en entamer la lecture et reviendrai ici , cous en donner mes impressions.
Bien amicalement
Patrice Lucquiaud
le "farfadet" du "fil des mots" et du "Mirebalais Indépendant"
- robert le 07 08:03:29/10/2008:
Bonjour
Je n’ai pas encore lu ce livre , mais je voudrais tout d’abord faire un commentaire sur sa mise en ligne .
On ne peut que remercier son auteur , Roger Gau , d’avoir autorisé sa publication et féliciter ebooks libres & gratuits de le diffuser .
Pour ma part , je reste persuadé que la grandeur d’internet sera ,par une plus large diffusion , de sauver de l’oubli ce genre de livre , fruit de recherches sur archives , et de pérenniser un travail sérieux et important bien souvent annihilé par la nécessité d’un tirage limité et d’une diffusion confidentielle .Combien d’ouvrages se perdent pour n’être même pas connus ?
Bien sûr , il y a le côté financier des droits perdus , mais , dans le domaine de l’Histoire , beaucoup de ces auteurs passionnés et amateurs ne cherchent-ils pas , avant tout , à transmettre des découvertes et du savoir et à voler des bribes de passé au temps ?
Robert
- Jean-YvesL le 05 04:33:06/10/2008:
Le texte de présentation a éveillé ma curiosité. J'ai donc voulu lire quelques pages de ce livre pour me faire une idée et... je ne l'ai plus lâché!
Que d'émotion à la lecture de ces lettres. Simplicité, bonne humeur, affection si touchante pour ses parents, mais aussi tics verbaux ("inutile de te te dire")ou gourmandise... Tous ces traits de caractère bien réels font que l'on s'attache très vite à Jean.
Roger Gau a fait preuve de beaucoup d'intelligence et de pudeur en présentant ces lettres, les entrecoupant juste de quelques commentaires simples et instructifs.
Car le protagoniste, vous l'avez compris, c'est bien Jean Cavailles, jeune sergent de 20 ans et héros ordinaire.
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