Paul Féval (père)

LE SOUPER DE KERHOR

LÉGENDE

Bibliothèque des familles – 1852

 

… Le petit feu se consumait lentement dans l’âtre énorme. Sous le manteau de la cheminée, Gotte filait.

Gotte avait une grande figure ridée, autour de laquelle tombaient les mèches raides de ses cheveux blancs. Ses yeux éteints dormaient dans leurs orbites caves. Des poils rares, longs et rudes, se hérissaient sur sa lèvre. Gotte tremblait des deux mains et de la tête. On disait que Gotte avait bien cent ans.

Mais elle chantait encore, en tournant son rouet plus vieux qu’elle, la chanson guillerette :

 

Les jeunes gens de Saint-Vincent

Ont, chaque, une belle à la ville…

 

La chanson a soixante couplets, comme toutes les chansons bien faites. Gotte allait jusqu’au bout quand elle avait bu un verre d’eau-de-vie.

I.

C’était le soir. La marmite chauffait sur les deux pauvres tisons noircis. Il y avait veillée à la ferme.

Le père et la mère étaient assis gravement sur leurs fauteuils de bois. Le grand-père et la grand’mère avaient passé de vie à trépas depuis des années. Gotte était la bisaïeule.

Voisins et voisines entouraient la cheminée ; ceux qui n’avaient pu avoir de billots restaient accroupis sur la terre battue, et ne s’en plaignaient point.

— Gotte, bonne mère Gotte, disaient les jeunes gars et les jeunes filles, ne nous conterez-vous point une histoire, cette nuit ?

Gotte branlait la tête, en écoutant le cri aigre de son rouet.

— J’en savais autrefois des histoires, murmura-t-elle, – autant qu’il y a de jours dans l’année… Mais j’avais de bons bras aussi, et maintenant la poignée de mon rouet fatigue mes vieux os… Ma mémoire s’en est allée avec la force de mes bras… Garçailles, l’âge vient où l’on ne sait plus d’histoire.

Les jeunes gens et les jeunes filles resserrèrent leur cercle, car c’était là le préambule ordinaire. La mère Gotte était comme ces virtuoses qui aiment à se faire prier. Quand elle disait non, c’est que l’affaire était conclue.

Donc l’assistance prêta l’oreille, depuis le père et la mère jusqu’aux petits-enfants, en passant par les voisins et voisines de tout âge. Vous auriez été loin dans le Morbihan avant de trouver une femme ou un homme qui sût, comme la vieille Gotte, les histoires du temps passé.

Mais on avait beau prêter l’oreille, la vieille femme se taisait, laissant parler la voie aiguë et monotone de son rouet. Le cercle avide commençait à désespérer, lorsque l’aïeule, redressant tout à coup sa taille courbée, lâcha son fuseau, qui s’en alla pirouettant sur le sol.

— N’est-ce pas aujourd’hui le troisième jour de mai ?… demanda-t-elle.

— Oui, bonne mère, lui fut-il répondu.

— Le troisième jour de mai est la fête des âmes…, murmura la centenaire, qui croisa ses mains sur ses genoux.

Le rouet ne grinçait plus, et c’était merveille, car le rouet de la mère Gotte avait coutume de grincer depuis l’aube jusqu’à l’heure du coucher.

— Catherine, ma petite fille, dit-elle encore après un silence, – ouvre les volets, que je voie le temps.

Les sabots de la petite Catherine tapotèrent le sol dur ; la barre qui retenait les volets massifs bascula, et l’on put voir la campagne éclairée par un radieux clair de lune. C’était un paysage étrange, auquel la fenêtre cintrée et lézardée en plusieurs endroits faisait comme un cadre. On apercevait au loin des collines nues, où perçait, sous la bruyère, la tête blanche du roc. Plus près, c’étaient ces chênes émondés, à qui la taille périodique prête des formes monstrueuses et qui peuplent la nuit bretonne de leurs troncs difformes, cagneux et tout noirs.

Enfin, au premier plan, à deux ou trois cents pas de la ferme, c’était une tour en ruines, mais déchiquetée comme à plaisir, et que les rayons de la lune perçaient d’outre en outre.

Des dentelles de lierre se découpaient à l’entour et tranchaient sur le bleu argenté du ciel. Une nuée d’oiseaux nocturnes, effrayés par le bruit de la fenêtre, voletaient au-dessus des créneaux désemparés.

La vieille poussa un soupir et chercha le chapelet qui pendait à sa ceinture.

— C’est la fête des âmes…, répéta-t-elle, et ce fut ce jour-là qu’il trépassa !…

— Il s’appelait Jean Kerhor, reprit-elle en affermissant sa voix. – Il était comte, et sous le portail de la tour vous pourriez voir encore l’écusson sculpté dans la pierre, avec son lion qui lève une griffe menaçante, et sa couronne entourée de perles.

Il était puissant ; tout ce que votre œil aperçoit, tout ce que la lune éclaire, la vallée et la montagne, c’était son domaine.

Son père et sa mère étaient de bons seigneurs qui craignaient Dieu. Il ne ressemblait point à son père ni à sa mère.

Écoutez : derrière cette tour il y avait un grand château, qui recevait le jour par trois cents fenêtres dont les vitraux brillaient comme ceux d’une cathédrale. Quand Jean Kerhor voulait avoir des convives, douze serviteurs montaient à cheval, et le soir la salle de ses festins était pleine.

J’ai vu cela, garçailles, et j’ai ouï le cor, au matin, quand il partait pour chasser le cerf dans la grande forêt de Paimpont.

Je suis restée bien longtemps sur la terre : jamais je n’ai vu d’homme si beau que Jean Kerhor, le comte. Plus d’une noble demoiselle se mourait de tristesse pour l’amour de lui.

Mais bien heureuses furent celles qu’il ne daigna point distinguer au milieu de leurs compagnes !

C’était un cœur de fer ; son amour ressemblait à la foudre qui brûle et qui tue. Vassales et nobles filles tombaient sous son regard, comme les pauvres fleurs d’été qui s’inclinent sous le brûlant soleil.

Ah ! je vous le dis, bien des tombes furent creusées autour de l’église ! on mena bien des deuils avec le drap blanc semé de pleurs.

Et qu’elles étaient belles ! Madeleine, la fille du garde ; Anna, l’enfant chérie du chevalier ; Louise, la petite paysanne ; Marguerite, la grande demoiselle, qui avait une dot de princesse.

Elles vinrent toutes au château, celles-là et bien d’autres dont j’ai oublié les noms ; elles vinrent de leur plein gré, car il avait un charme dans les yeux, et quand il regardait une pauvre fille, la pauvre fille subjuguée courait après lui comme si elle eût été son ombre.

Elles vinrent ! Madeleine la première, puis Anna, puis Louise, puis Marguerite, puis toutes les autres, et quand elles quittèrent le manoir, ce fut pour descendre en terre.

Toutes ! Il était foulé le sentier qui conduisait du château au cimetière ! Et le comte Jean Kerhor donnait de grands festins où il invitait toute la contrée ; c’étaient des chants joyeux, c’était une ivresse folle. Ceux qui passaient la nuit dans la vallée voyaient de loin le château qui brillait comme un incendie. L’orgie durait depuis le soir jusqu’au matin, et empêchait les pauvres mortes de dormir au fond de leur cercueil.

II.

Il y avait au bourg de Locmaria une fillette vouée à la Vierge sainte et qui s’appelait Marie ; elle avait pour père un pauvre gentilhomme, qui labourait son champ comme un pauvre paysan. Marie avait la figure d’un ange ; quand elle s’agenouillait sur la pierre de l’église et que ses beaux yeux bleus regardaient le ciel, vous auriez dit que l’auréole des prédestinés descendait sur son front.

Marie allait avoir seize ans ; son père l’aimait tant, qu’il avait les larmes aux yeux chaque fois qu’il prononçait son nom.

C’était tout ce qu’il avait, ce vieil homme. Sa femme était morte, et les gens de justice lui avaient pris son héritage.

Mais n’était-ce pas assez d’avoir Marie, le beau trésor, l’ange de douceur et de piété ?

Le gentilhomme n’allait à la tombe de sa femme défunte que pour lui parler de Marie ; c’était pour Marie seulement que le gentilhomme regrettait sa fortune perdue, et quand Marie lui donnait son front à baiser, après le travail du jour, vous n’eussiez point trouvé dans tout le pays de Bretagne un père plus content que le pauvre gentilhomme.

Or, Jean Kerhor, le comte, en était à sa douzième femme, qui mourut comme les autres, à force de pleurer. Jean Kerhor ne portait pas longtemps le deuil de ses épouses.

Le lendemain du jour où la dernière avait rendu l’âme, Jean Kerhor vit Marie, la fille du pauvre gentilhomme.

C’était aux champs, derrière la lisière du bois de Locmaria, dans la plaine où les esprits ont aligné toutes ces grandes pierres. – Marie allait porter le repas de son père, qui travaillait sur ses guérets.

Quand elle aperçut Kerhor sur son grand cheval noir, elle sentit comme une haleine de feu qui lui soufflait au visage ; son cœur eut le vertige ; ses jambes tremblèrent. Elle fut obligée, la pauvre fillette, de s’asseoir sur l’herbe du fossé.

Kerhor descendit de cheval et s’en vint se mettre auprès d’elle.

Il lui dit :

— Je suis le seigneur de ce beau château, dont les fenêtres reluisent là-bas aux rayons du soleil. Si tu le veux, jeune fille, tu seras dame de Kerhor et maîtresse de ce manoir. Mille vassaux obéiront à tes moindres caprices, – et moi, je t’aimerai.

Jusqu’à ce dernier mot, Marie était restée muette ; à ce dernier mot, elle releva ses yeux humides, et Jean Kerhor, le comte, la prit entre ses bras.

Le charme avait opéré, Marie était esclave, comme toutes celles qui dormaient déjà sous la terre consacrée.

— Monseigneur, dit-elle pourtant, car elle aimait bien son vieux père, je vous demande un jour pour réfléchir.

Kerhor remonta sur son grand cheval noir, en disant :

— Demain, à pareille heure, je viendrai te chercher, ma fiancée.

III.

Marie était au château, Marie était seule et bien triste dans cette chambre où Madeleine et Anna, Louise, Marguerite et les autres avaient rendu le dernier soupir.

Durant la dernière nuit qu’elle avait passée chez son père, elle avait vu en songe des ombres pâles, qui s’étaient agenouillées autour de son lit, en murmurant : Prends garde !

Sans doute, les ombres de Marguerite et de Louise, d’Anna et de Madeleine.

Mais Marie n’écouta point la voix des mortes ; elle dit adieu au pauvre gentilhomme, qui n’avait qu’elle en ce monde. Elle vint au château de Kerhor, parce que le mal d’amour l’avait prise.

Une semaine ne s’était pas encore écoulée, que déjà ses beaux yeux étaient creusés par les larmes.

Kerhor la dédaignait, Kerhor l’outrageait et la frappait. Elle aimait, la douce martyre, elle baisait la main de son bourreau.

Un jour, on vint lui dire que son père était mort désespéré ; elle passa ce jour-là agenouillée dans la poussière de la chapelle, où personne ne venait plus adorer Dieu ; – mais quand la trompe annonça le retour de la chasse, elle courut au-devant de Kerhor.

Kerhor la repoussa, parce qu’il avait vu, ce jour-là même, une belle fille au bourg de Glenan.

Et il lui dit :

— Te voilà vieille… tu n’as plus de beauté… Agenouille-toi là, devant moi, pour délacer les lanières de mes guêtres !

C’était le premier jour de mai. Marie obéit à son seigneur, qui la montra au doigt à ses vassaux et à ses piqueurs, en disant :

— Voyez, cette femme est une servante !

Marie se redressa et répondit :

— Comme vous êtes mon seigneur, j’ai délacé les lanières de vos guêtres… Il n’y a qu’une chose qui déshonore la fille d’un gentilhomme, c’est de tirer les bottes de son époux.

— Vous savez cela, enfants, dit en s’interrompant la vieille femme, d’un air important et sérieux : – délacer les guêtres, ce n’est rien ; mais tirer les bottes d’un homme, voilà ce qu’une Bretonne ne fait jamais !

La partie féminine de l’assemblée approuva gravement du bonnet.

IV.

La nuit du troisième jour de mai, reprit la vieille femme, – les âmes de celles qui sont mortes soulèvent la pierre des tombes et reviennent visiter notre monde.

C’était le troisième jour de mai, vers le soir, et Jean Kerhor, le comte, avait fait préparer un grand festin. Il songeait toujours aux dernières paroles de sa femme, et il était impatient de voir à sa place, au château, la belle fille du bourg de Glenan.

Donc, quand tous les convives furent réunis dans la grande salle, il fit appeler Marie, et lui dit :

— Par le pouvoir que j’ai sur toi, ma femme, je t’ordonne de me débotter.

Il levait sa jambe chaussée de lourdes bottes au talon desquelles s’attachaient des éperons d’acier.

Marie regarda tous ces seigneurs qui l’entouraient, et ne vit point de pitié sur leurs visages déjà rougis par le vin.

Elle cacha sa tête entre ses belles mains blanches, et se prit à pleurer.

— Mon père, murmura-t-elle, ayez pitié de moi !

— Allons ! fit Kerhor en fronçant le sourcil, je suis le maître dans ma maison, et ceux qui me désobéissent sont punis de mort.

Marie découvrit son visage baigné de larmes.

— Tuez-moi donc, monseigneur, murmura-t-elle, car je suis noble et je suis Bretonne : je ne peux pas vous obéir.

Enfants, s’interrompit ici la vieille femme, dont les joues pâles se colorèrent, – Kerhor était un démon !

Kerhor tendit sa botte à un valet, qui le déchaussa.

Puis, la saisissant à deux mains, Kerhor asséna un coup violent sur la tête de Marie, qui tomba, la tempe percée par l’éperon d’acier.

Elle eut le temps de murmurer encore : Mon père ! mon père !

Puis elle ne respira plus.

Tous ceux qui étaient là purent voir une tête pâle se dresser derrière Kerhor, une tête de vieillard, avec une longue barbe blanche.

Tous ceux qui étaient là reconnurent le pauvre gentilhomme, père de Marie, qui venait à l’appel de son enfant.

Les deux mains du vieillard semblèrent peser sur le crâne de Kerhor, et Kerhor si robuste, le roi des chasseurs et des guerriers, s’affaissa sur lui-même, frappé d’un coup de sang.

Il était mort, auprès de sa femme morte.

V.

La nuit était venue, la nuit du troisième jour de mai.

Elles planaient dans les airs, autour de leur ancienne demeure, les âmes d’Anna et de Madeleine, de Louise et de Marguerite ; leurs gémissants murmures emplissaient les ténèbres, et ces murmures disaient le nom de Kerhor, leur implacable bourreau !

Tout à coup une autre âme passa au milieu d’elles, blanche comme une colombe sans tache ; elles la saluèrent du nom de sœur. – C’était l’âme de Marie, qui s’en allait au ciel.

Et tandis qu’elles l’arrêtaient un instant dans son vol, un nuage noir passa au-dessus du château, et la foudre éclata, rasant l’antique demeure.

Parmi les flammes et le grand tumulte, une âme, plus noire que le visage de Satan, s’élança hors du château. – C’était Jean Kerhor, le comte, qui venait de mourir.

Alors ce fut une joie étrange parmi toutes ces victimes qui l’attendaient et qui le reconnurent.

Cet essaim de pauvres filles assassinées se pressa en tumulte autour du comte décédé.

Le murmure grandit, et l’on eût pu entendre, dans le vent qui passait :

— À l’enfer ! à l’enfer !

Dieu sait que l’âme de Kerhor n’avait guère besoin d’aide pour tomber comme un plomb tout au fond de l’enfer.

Mais comme elles s’acharnaient, les âmes vengeresses, contre le réprouvé, une autre voix, plus douce que la musique céleste, parla de miséricorde.

C’était l’âme de Marie, qui gardait l’amour immortel.

Mes enfants, elle était seule contre toutes. Mais Louise et Madeleine, mais Anna et Marguerite avaient été surprises par la dernière heure ; chacune d’elles portait bien quelque petit péché sur sa conscience, tandis que Marie, la sainte, n’avait pas une souillure à sa robe nuptiale.

Marie était, à elle seule, aussi forte que toutes les autres ensemble.

Et les voilà qui s’envolent, ces âmes, franchissant l’espace, les unes tirant vers le lieu de l’éternel supplice, et Marie, toute seule, essayant d’entraîner vers le ciel l’âme coupable de son époux.

Comme elles ne gagnaient rien les unes sur les autres, elles n’allaient ni vers l’enfer ni vers le paradis.

Mais entre le paradis et l’enfer, il y a le purgatoire. À la porte du purgatoire un ange veille, et l’ange dit :

— Ces deux âmes ne sont pas pour moi : l’une est damnée, l’autre est élue.

À quoi Marie répliqua :

— Ouvrez, bon ange, et recevez-nous tous les deux…

*

— Enfants, ajouta la bonne femme, – prenez du froment qui est blanc et du sarrasin qui est noir, vous ferez du pain bis, ni noir ni blanc. La sainte et le damné furent reçus au purgatoire.

VI.

L’horloge lointaine du bourg de Saint-Vincent sonna, je ne sais plus quelle heure, minuit peut-être, si l’horloge savait son métier ; – des nuages légers passaient au ciel ; la lune se cachait derrière la grande tour noire, dentelée et déchiquetée.

La brise qui se levait chantait dans les saules du patis.

La mère Gotte étendit sa main maigre vers la tour et secoua lentement la tête.

Il n’y eut pas un gars et pas une fille qui ne crût voir en ce moment glisser autour des créneaux, comme de blanches vapeurs, les âmes des épouses de Kerhor.

Puis le rouet tourna de nouveau en grinçant, et la petite Catherine, toute tremblante, alla fermer les volets, pour ne plus voir et pour ne plus entendre Anna, Madeleine, Louise, Marguerite et Marie, qui passaient et qui pleuraient au dehors dans le brouillard de minuit.

PAUL FÉVAL.

À propos de cette édition électronique

Texte libre de droits.

Corrections, édition, conversion informatique et publication par le groupe :

Ebooks libres et gratuits

http://fr.groups.yahoo.com/group/ebooksgratuits

Adresse du site web du groupe :
http://www.ebooksgratuits.com/

Juin 2023

– Élaboration de ce livre électronique :

Les membres de Ebooks libres et gratuits qui ont participé à l’élaboration de ce livre, sont : LéaC, PatriceC, MarcD, Coolmicro

– Dispositions :

Les livres que nous mettons à votre disposition, sont des textes libres de droits, que vous pouvez utiliser librement, à une fin non commerciale et non professionnelle. Tout lien vers notre site est bienvenu…

– Qualité :

Les textes sont livrés tels quels sans garantie de leur intégrité parfaite par rapport à l'original. Nous rappelons que c'est un travail d'amateurs non rétribués et que nous essayons de promouvoir la culture littéraire avec de maigres moyens.

Votre aide est la bienvenue !

VOUS POUVEZ NOUS AIDER À FAIRE CONNAÎTRE CES CLASSIQUES LITTÉRAIRES.